Thérapie de la dépression
La dépression n'est pas un manque de volonté. C'est un état où la vie se retire : plaisir, énergie, sommeil, sens. Mon travail psychanalytique vise à retrouver ce qui s'est retiré — et à remettre du mouvement dans le quotidien et dans les mots.
Pour qui ?
anhédonie durable, fatigue, lourdeur matinale
sommeil perturbé / hypersomnie, changements d'appétit
culpabilité, estime de soi basse, retrait social
pensées récurrentes d'impasse (en cas d'idées suicidaires, contacter l'urgence)
Déroulement
Première consultation (≈50 min) : cartographie des symptômes, rythmes, « lieux de perte », aides déjà tentées.
Cadre : 1–2×/semaine, durée, conditions.
Travail : associations libres, rêves, transfert (ce qui se joue entre nous).
énergie très basse → d'abord le cadre (temps, rythme, coupes brèves)
surmoi/culpabilité écrasants → déplacer l'adresse de la faute, ouvrir le sens
inhibition (fonction « rabaissée ») → desserrer la parole et les petits actes
Ce que vous pouvez attendre
rythme de sommeil plus stable, moins de lourdeur corporelle
carte plus claire des déclencheurs, retour de petits choix
moins d'évitement, plus d'élan pour les gestes quotidiens
la dépression passe du « mur muet » à quelque chose de nommable
Quand envisager un·e psychiatre
Dépression modérée/sévère, insomnie marquée, perte de fonctionnement, pensées de mort : une pharmacothérapie courte peut ouvrir une fenêtre pour la thérapie. Décision au cas par cas.
Infos pratiques
Lieu : Au cabinet, 84 rue de la Scie, Pontcharra 38530 / En ligne
Durée : 50 min • Fréquence : 1–2×/semaine • Honoraires : 50 euros / séance
FAQ
Et en cas de mélancolie ?
Oui, on adapte le tempo et la coordination médicale.
Combien de temps dure l'accompagnement ?
Variable ; objectif de changement durable plutôt que « bonne humeur ».
Et si je ne ressens rien / je parle peu ?
On commence par le cadre et des séquences courtes ; le silence est aussi matière de travail.